lundi 10 février 2020

La providence de Jésus Christ dans les écritures

La providence de Jésus Christ dans les écritures
Examinons la situation de Jésus-Christ lui-même. Je suis sûr qu'il se trouve beaucoup de Chrétiens fervents parmi vous qui ont des opinions variées sur la vie de Jésus. Comment vous représentez-vous l'apparence extérieure de Jésus ? Qu'a fait Jésus durant les trente années qui ont précédé son ministère public ? A-t-il étudié à l'université ? La Bible ne dit pas qu'il soit même allé à l'école élémentaire. C'était un ouvrier, l'assistant d'un charpentier. Il y a tellement de choses à savoir, tellement de vérités cachées à l'intérieur de la Bible, des vérités qui ne sont pas explicitement écrites. Si je révélais certains de ces secrets, je suis sûr que vous seriez stupéfaits. Bien que je connaisse ces choses, je ne pouvais pas vous les dire à la légère. Car vous auriez alors demandé, "Comment savez-vous de telles choses ?"
Je les ai apprises de Jésus. Oui, et je les ai apprises de Dieu. Rappelez-vous, à l'époque de Noé, personne ne pouvait le croire. A l'époque d'Abraham, personne ne pouvait le croire. De la même façon, même si je vous disais sincèrement ce qui s'est réellement passé à l'époque de Jésus, personne ne me croirait facilement.
Qui est le Messie ? Le Messie est complètement uni au Coeur de Dieu, comme une importation directe du Ciel vers la terre. Quand Dieu a envoyé Jésus pour être le Messie, l'a-t-Il simplement pris bébé pour le placer sur la terre, ou bien a-t-Il dû au moins utiliser le corps d'une femme pour lui permettre de naître ?
Jésus est né de Marie ; cela signifie-t-il que Marie était Dieu ? Marie avait-elle ses propres parents ici sur terre, ou bien était-elle venue du ciel bleu ? Etant donné que Marie avait des parents, elle devait provenir du lignage déchu. Bien que Marie soit également issue de parents déchus, il doit exister une preuve qu'elle n'avait rien à voir avec le lignage déchu. En outre, nous devons nous poser la question de savoir comment il est établi que Jésus est vraiment le Fils de Dieu ? Quelle en est la preuve ? En ce qui concerne l'oeuvre religieuse proprement dite, Bouddha accomplit une oeuvre bien plus grande, étant donné qu'il eut beaucoup plus de disciples durant sa propre vie sur terre. La même chose est vraie de Confucius. Mohammed également est un chef religieux qui eut beaucoup plus de succès que Jésus. Quel est le critère qui nous amène à dire que Jésus est le Fils de Dieu ?
L'explication commence avec le même principe : Jésus est le fils de Dieu parce qu'il est venu du lignage céleste, alors que les autres fondateurs de religion, tels que Bouddha, Confucius et Mohammed ne sont pas venus de ce lignage céleste. Peu importe combien ils ont accompli, ils n'avaient pas la même qualification que Jésus-Christ.
Afin de comprendre comment Marie fut séparée du lignage déchu, il nous faut remonter à Jacob et à ses descendants immédiats. Jacob et Esaü avaient environ quarante ans quand ils accomplirent finalement la volonté de Dieu ; cependant, leur victoire ne pouvait affecter que les gens de leur âge ou plus âgés. Personne en-dessous de l'âge de quarante ans ne pouvait bénéficier de ce progrès dans la restauration. C'est pourquoi, Dieu prépara une autre étape dans Sa providence, qui protégerait Ses enfants depuis le sein de leur mère jusqu'à l'âge de quarante ans. Cette providence fut scellée durant les trois générations qui suivirent, avec les descendants de Jacob. Elle est enregistrée au chapitre 38 du livre de la Genèse.
Juda était le quatrième fils de Jacob, et le premier fils de Juda épousa une femme nommée Tamar. D'après la Loi, si un homme meurt sans avoir laissé d'enfants, son frère doit se comporter comme le mari de la femme du frère mort, de manière à ce que le lignage de ce dernier soit maintenu. A la mort de son mari, Tamar n'avait pas d'enfants, et quand le frère suivant se refusa à accomplir sa responsabilité, il mourut aussi. Tamar se rendit compte qu'à travers le troisième frère également, elle n'avait pas d'espoir d'avoir des enfants.
Elle savait que sa mission était de continuer la famille de son mari et de Juda, le père de celui-ci. Elle décida finalement de sacrifier jusqu'à son honneur pour accomplir cette mission. Se déguisant en prostituée, Tamar amena son beau-père à avoir une relation avec elle. Juda consentit sans savoir qu'elle était sa belle-fille. En ce temps-là, l'adultère était puni de mort. Afin de sauver sa vie pour son enfant, Tamar demanda à Juda de lui donner son sceau ainsi que sa canne comme garanties de paiement, et ensuite, elle les confisqua.
Trois mois plus tard, lorsqu'il devint clair que la veuve Tamar était enceinte, elle dut comparaître devant Juda pour être jugée. Imaginez l'horreur de Juda, "Faites-la sortir et brûlez-la !" Mais elle répondit, "Par l'homme à qui ces choses appartiennent, j'attends un enfant", et elle sortit les objets que Juda lui avait donnés dans sa promesse.
Adam et Eve chutèrent par fornication, et Tamar est un exemple de la manière dont Dieu a fréquemment utilisé des femmes d'un caractère des plus inhabituels dans la restauration. Pourquoi Dieu utiliserait-Il des femmes adultères dans Sa providence ? Elles se trouvent du côté de Satan, mais si en agissant de la sorte elles renient la nature satanique par une soumission complète à Dieu, elles peuvent alors être restaurées d'un extrême à l'autre.
Dieu a choisi Ses champions à partir des situations les plus misérables. Tamar était une femme vertueuse, et bien qu'elle ait été placée en position de pécheresse, elle se dédia entièrement à la mission de Dieu, risquant sa vie, son honneur et sa réputation. Répétant la manière dont Eve mentit à Dieu et à son futur époux dans le processus de la Chute, Tamar trompa son beau-père et son futur époux, le troisième fils de Juda. Elle inversa la position d'Eve en inversant les actions d'Eve, et le point significatif est qu'elle risqua sa vie en faisant cela, tout comme Eve avait chuté au risque de sa vie. Ainsi, Dieu put revendiquer le sein de Tamar, c'est-à-dire la vie même émergeant de ce sein.
Tamar conçut des jumeaux, et la lutte entre Caïn et Abel commença à l'intérieur même de son sein. La Bible mentionne comment les jumeaux de Rebecca luttèrent aussi dans le sein de leur mère. Rebecca pria Dieu pour comprendre ce qui se passait, et le Seigneur lui répondit, disant : "Il y a deux nations en ton sein, deux peuples, issus de toi, se sépareront ; un peuple dominera un peuple, l'aîné servira le cadet." (Genèse 25 : 23) Finalement, Jacob gagna le droit d'aînesse de son frère aîné, Esaü.
Quand le moment de la naissance des enfants de Tamar arriva, une lutte s'ensuivit directement en son sein. Le premier enfant commença à sortir, et la sage-femme attacha un fil rouge autour de son poignet. Ce signe présageait l'avènement du communisme dans les Derniers Jours. Esaü fut également nommé "Edom", ce qui signifie "rouge" (Genèse 25 : 30). Cependant, avant que le premier enfant ne puisse voir le jour, on assista à une lutte, et le bébé le plus jeune tira l'autre à l'intérieur, et sortit lui-même en premier. Ce fils fut nommé Pérec, et l'autre fut nommé Zérah. Le résultat de ce combat est que, pour la première fois, la restauration de Caïn et d'Abel prit place dans le sein de la mère, le frère le plus jeune ayant subjugué son frère aîné avant même la naissance. L'action extraordinaire de Tamar purifia le lignage de Juda, et le rendit intact de l'invasion de Satan dès l'instant de la conception.
A travers cette victoire à l'époque de Tamar, ainsi qu'à travers la victoire précédente de Jacob, Dieu put revendiquer un fondement recouvrant l'ensemble de la vie humaine. Jésus naquit du lignage de Juda, et il n'y avait pas moyen pour Satan d'envahir sa vie dans le sein, parce que le processus de purification avait déjà été accompli. Si Jésus est apparu bien des années après la providence de Jacob et de Tamar, c'est parce que Dieu a dû attendre qu'Israël établisse un fondement national. Les conditions étaient remplies au niveau familial du temps de Jacob, de Tamar et de Juda, mais Dieu avait besoin de créer un fondement pour recevoir le Messie dans le cadre d'une nation, afin que celui-ci puisse être accueilli aussi facilement que possible aux niveaux national et international.
Finalement, Dieu choisit une femme du nom de Marie. Marie était une femme de foi révolutionnaire, qui était capable de suivre les tactiques révolutionnaires de Dieu. Etant donné que la Chute se produisit à travers l'archange, il fallait que ce soit un ange qui aide Marie en venant lui apporter la révélation de Dieu. Marie eut une foi totale en ce que l'ange lui déclara quant à sa mission ; l'ange lui dit qu'elle concevrait, que l'enfant serait grand et saint, et qu'il devrait s'appeler Jésus.
La situation de Marie était parallèle à celle d'Eve dans le Jardin d'Eden. Marie et Joseph étaient fiancés, mais pas encore mariés ; Adam et Eve se trouvaient également en période de fiançailles tandis qu'ils grandissaient vers la maturité. C'est un ange qui amena Eve à l'acte déchu, mais c'est également un ange qui amena Marie à l'accomplissement de la providence céleste. Marie se trouvait également en position de tromper son mari et son père. Pensez-vous que Marie pouvait discuter avec son père ou avec Joseph de la conception miraculeuse de son bébé ? Elle risquait sa vie, parce qu'en ce temps-là, une femme adultère était susceptible de se faire lapider à mort.
Marie était la troisième femme providentielle à être choisie par Dieu. A travers les victoires précédentes de Rebecca et de Tamar, toutes les conditions sataniques furent balayées du lignage de Jésus, et bien que Marie ait conçu Jésus en dehors du mariage, Satan ne pouvait l'accuser. Même dans le sein de sa mère, Jésus était déjà le Fils unique béni de Dieu, et tout ce qu'il fit après sa naissance, il le fit avec l'autorité du Fils de Dieu.
Sans une origine complètement différente, il n'y avait pas moyen pour Jésus d'être le Messie, le Fils béni de Dieu. Quelle différence y a-t-il entre Jésus et tout autre enfant issu de parents physiques ? La différence tient dans l'époque historique ; en surface, il se peut que les parents se ressemblent, mais leurs traditions sont entièrement différentes. Marie était une figure historique. Tout au long de milliers d'années d'histoire, Dieu et Satan marchandèrent, luttèrent, et conclurent finalement un marché avant même que Marie ne voie le jour. Dieu savait qu'il Lui fallait utiliser le corps d'une femme pour que Son Fils naisse en ce monde, et pour préparer cette seule femme, Dieu établit un fondement durant des milliers d'années.
Néanmoins, du point de vue de la société d'alors, Jésus était un enfant sans père, un enfant illégitime. Aux yeux de Dieu, il était conçu de l'Esprit Saint, mais il n'existait aucun moyen de le prouver aux gens ! Raisonnez donc en termes réalistes, et examinez simplement ce que je vais vous dire.
Marie conçut Jésus avant son mariage. D'après la loi juive, une telle femme devait être condamnée à mort par lapidation. Joseph fut indigné de la situation de Marie, et il attendit calmement le moment opportun pour mettre un terme à leurs fiançailles. C'est alors qu'un ange apparut à Joseph, et lui dit, "Il te faut prendre Marie pour femme. Ne la condamne pas, car elle a une mission spéciale de Dieu." Si Joseph n'avait pas été un homme juste, Marie aurait été automatiquement condamnée à mort par lapidation.
Maintenant, pensez-vous que Joseph aurait pu discuter de cette question avec ses parents en disant, "Chers père et mère, ma future épouse, ma fiancée, a conçu un enfant, mais un ange m'a dit que c'était la volonté de Dieu, de telle sorte que je dois la prendre pour femme et m'occuper d'elle" ? Qu'auraient dit les parents de Joseph ? Il y a beaucoup de couples d'âge mûr dans l'assistance ce soir. Mettez-vous à la place des parents de Joseph. Vous n'auriez pas cru Joseph s'il avait parlé de la sorte. Encore une fois, Joseph dut prendre sa décision seul. Sans en discuter avec qui que ce soit, il emmena sa fiancée dans quelque endroit caché.
Maintenant, considérez leur voyage à Bethléem. Le moment de l'accouchement était presque arrivé pour Marie. Si l'environnement lui avait permis de préparer le nécessaire pour la venue de l'enfant, elle l'aurait fait, mais elle ne put préparer quoi que ce soit pour l'enfant. Lorsqu'il fut né, elle le coucha dans la mangeoire d'une étable, et l'enveloppa de langes. Si Jésus avait eu des membres de sa famille apparentés à Marie et à Joseph, n'auraient-ils pas aidé Marie à préparer la naissance à l'avance ? De tous ces points, nous pouvons en déduire que Marie donna naissance à l'enfant dans une situation de grande solitude.
Dieu envoya trois mages à l'époque de la naissance de Jésus. Ils furent conduits en cet endroit par Dieu, et ils auraient dû pourvoir aux besoins de Jésus, l'éduquant jusqu'au jour de son mariage. Que se serait-il passé si les mages, lorsqu'on leur a dit de retourner dans leur pays par des voies différentes de celles qu'ils s'attendaient à prendre, avaient emmené Marie et le saint enfant avec eux dans leur pays ? Si Jésus y avait été éduqué en cachette, les mages seraient devenus des personnages historiques de réputation mondiale.
J'ignore s'ils avaient la même nationalité, ou s'ils étaient de trois nationalités différentes ; il aurait été encore préférable qu'ils soient de trois nationalités différentes. Si, après avoir été emmené dans l'une de ces trois nations, Jésus avait malgré tout été persécuté, ils auraient pu l'emmener dans d'autres nations. S'ils avaient aidé Jésus à grandir sainement, complètement dégagé de toute invasion satanique, combien célèbres ils seraient devenus ! Puis, les mages auraient pu être les disciples de Jésus. Les choses seraient allées beaucoup mieux. Etant donné que rien de tel n'eut lieu, Jésus dut rechercher ses propres disciples, comme vous le savez.
Je suis sûr que Joseph traversa une période des plus difficiles au cours de laquelle il fut plein de suspicion envers Marie. Joseph a dû demander à sa future femme, "Marie, nous sommes proches et n'avons pas de secret l'un pour l'autre. Dis-moi maintenant ce qui t'est réellement arrivé. Qui est le vrai père du bébé que tu portes ?" Je suis sûr que tout mari serait très curieux à ce sujet. Si je m'étais trouvé dans la position de Joseph, j'aurais posé cette question à Marie. Mais Marie répondit la vérité lorsqu'elle déclara, "Je ne sais vraiment pas qui est le père de cet enfant. Il a été conçu par Dieu." Combien d'entre nous pourraient croire une telle déclaration ? Maintenant, il est plus facile de le croire, parce que nous savons qui est Jésus, mais tel n'était pas le cas de son vivant.
C'est pourquoi, Joseph nourrissait en son coeur certains soupçons et certains sentiments d'offense. Il pensait, "Ma femme n'est pas vraiment honnête avec moi." En raison de ces circonstances, la famille de Jésus fut affectée par l'agitation et le bouleversement, même après que Jésus soit né.
Un incident en particulier témoigne de ce fait. Un jour, Jésus rencontra sa mère lors d'un repas de noce en Galilée, et Marie informa Jésus que le vin était épuisé. Celui-ci parla fortement à sa mère, disant : "Que me veux-tu, femme?..." (Jean 2 : 4) Le fait remarquable est qu'il ne dit pas "mère", mais l'appela au contraire "femme". Plus tard, un disciple de Jésus vint le trouver en disant : "Voilà que ta mère et tes frères et tes soeurs sont là dehors qui te cherchent." (Marc 3 : 32) Et Jésus répondit : "Qui est ma mère ? et mes frères ? (....) Voici ma mère et mes frères. Quiconque fait la volonté de Dieu, celui-là m'est un frère et une soeur et une mère." (Marc 3 : 33-35) Ceci indiquait qu'aux yeux de Jésus, les membres de sa famille n'étaient pas en train d'accomplir la volonté de Dieu.
Jésus était au supplice à l'intérieur de sa propre famille. Beaucoup d'histoires cachées n'ont pas encore été révélées. De nombreux faits concernant sa souffrance sont inconnus. La Bible ne laisse que des bribes d'information au sujet des trente années qui précédèrent le ministère public de Jésus. S'il s'agissait là d'un récit glorieux, nous pouvons être sûrs que Dieu ainsi que les disciples de Jésus l'auraient révélé. Mais Jésus vécut dans la douleur et le chagrin ; ce fut un personnage obscur durant trente ans.
En tant qu'enfant, Jésus savait certainement qu'il était spécial. Il entendait ce que les gens du peuple pensaient à son sujet, mais la perception qu'il avait de sa propre image était complètement différente. Depuis son enfance, il ne put jamais s'exprimer ouvertement comme il le souhaitait. La seule consolation qu'il pouvait rechercher se trouvait dans la communication avec Dieu, et il passa la majeure partie de son temps à prier Dieu et à rechercher Sa guidance. Le résultat fut que Jésus devint de plus en plus fort au cours de cette période, et les circonstances le poussèrent dans une seule direction : vers Dieu et la réalisation de Son idéal. Il savait que le mode de penser de l'humanité était radicalement différent de celui de Dieu, et qu'il fallait corriger cela ; il savait également que la société ne comprenait rien à la volonté de Dieu, et qu'il lui appartenait de changer cela. En raison des circonstances qui lui étaient adverses, Jésus dut prier Dieu réellement fort, jusqu'au point où Dieu put lui parler et lui enseigner ce dont il avait besoin pour sa future mission. A mesure que Jésus grandissait, sachant de plus en plus clairement qui était Dieu, et ce que sa propre mission était censée être, son coeur s'alourdissait et se serrait, tandis que son entourage devenait plus difficile à supporter.
L'anniversaire de Jésus, Noël, ne signifiait rien de particulier à l'époque. L'ami le plus précieux pour Jésus aurait été la personne venant à lui, non pas avec de nombreux présents et des paroles de félicitation, mais plutôt avec un coeur empli de larmes, afin de le consoler dans sa situation, et discuter avec lui de ce qu'il ferait dans le futur. Si une telle personne s'était trouvée là, Jésus aurait été bien plus heureux que si quelqu'un était venu avec des cadeaux. Cette personne aurait pu être l'un de ses propres frères ou soeurs. Connaissant sa souffrance cachée, il ou elle aurait pu apporter ne serait-ce qu'un petit morceau de gâteau enveloppé dans un mouchoir, pour le donner à Jésus à l'occasion de son anniversaire, en disant, "Les gens ne te comprennent pas, mais je vais essayer de t'aider. Ne sois pas déçu." Jésus aurait certainement accueilli une telle personne bien mieux que quelqu'un venant à lui avec un cadeau de luxe, pour s'en aller ensuite. S'il s'était trouvé un tel frère ou une telle soeur dans la famille de Jésus, ce dernier se serait souvenu de lui ou d'elle pendant longtemps, et il aurait parlé de cet événement.
Jésus a toujours souhaité que ses propres parents, frères et membres de sa famille puissent l'aider dans sa mission. Si ses parents ne l'aidaient pas, qui l'aiderait alors ? Jésus était la figure centrale, le personnage investi d'une mission divine, que Dieu envoyait à l'issue d'une préparation de 4000 ans. Il y avait des personnes préparées à le recevoir. Pour être en mesure d'établir le Royaume de Dieu sur terre, il lui aurait d'abord fallu établir le Royaume dans sa propre famille. Il connaissait la loi céleste de la famille divine, de sorte que sa propre famille devait être placée sous cette loi.
Suivant cette loi divine, Joseph aurait dû aimer Jésus et pourvoir à ses besoins, sans parler de sa mère, Marie. Il fallait même que Jésus éduque ses propres parents, ainsi que ses frères et soeurs ; ils devaient l'aimer plus que n'importe qui d'autre, le servant et l'aidant dans sa mission. Jésus était un prince du Royaume des Cieux. Ce n'était pas un prince ordinaire d'un royaume terrestre. C'était le Fils unique de Dieu, et il était envoyé pour accomplir cette mission en tant que seule figure centrale envoyée de Dieu. Cette famille devait illustrer et construire la tradition en servant l'enfant, même si c'était leur fils. Que ce soit en lui préparant de la nourriture, en lui préparant des vêtements, en faisant quoi que ce soit pour lui, il leur fallait être très sincères et y mettre tout leur coeur. Leurs autres fils et filles auraient dû aider Jésus à mener sa mission à bien. Mais c'était une situation de conflit, et il n'en fut pas ainsi. Avec toutes ces choses se passant dans son entourage, Jésus ne put éviter de mener une vie malheureuse, se préparant seul pour sa mission jusqu'au jour de ses trente ans.
Jésus connaissait le plan de Dieu pour lui-même, pour Israël et pour tout le reste de l'humanité. Dieu est immatériel, mais en ayant un corps, Jésus put faire l'expérience de la condition humaine telle qu'elle est, et il savait qu'il devait être le point central pour ramener ce monde à Dieu. Pensez-vous qu'il voulait très fortement voir quelqu'un lui montrer de la compréhension, ou bien voulait-il entendre ne serait-ce qu'une parole d'amour lui étant adressée, sachant que sans lui, personne n'avait la moindre chance de revenir à Dieu ? Jésus avait le désir ardent d'entendre le grand prêtre déclarer, "Nous devons nous préparer à vous recevoir, parce que c'est là le seul moyen pour nous de revenir à Dieu."
Connaissons-nous quelqu'un ayant compris et dit cela à l'époque ? Non seulement les classes dirigeantes ne l'approchèrent pas, mais elles s'opposèrent même directement à lui. C'est pourquoi, les gens furent choqués de l'entendre déclarer un jour, "Je suis l'accomplissement de la Loi", et "Moïse parla de moi". Il proclama, "Je suis le Fils de Dieu", et "Le Père dans le Ciel m'a envoyé." "Je suis la Voie, la Vérité et la Vie ; personne ne vient au père que par moi." Combien d'entre nous auraient-ils pu accepter des déclarations aussi extraordinaires si nous avions vécu à l'époque ? Jésus ne faisait que déconcerter les gens ; ses paroles semblaient si scandaleuses. Même Jean-Baptiste avait du mal à voir en Jésus le Fils de Dieu, et Jean était censé préparer le peuple, et aplanir le chemin du Seigneur.
Faire venir le Royaume de Dieu ici sur terre, à une échelle nationale et ensuite mondiale, était le seul but de Jésus. Avec ceci dans le coeur, qu'aurait prêché Jésus ? Aurait-il dit : "Frères, je suis le Fils de Dieu, j'ai de nombreux présents et de nombreuses bénédictions pour vous. Si vous vous unissez à moi, je vous donnerai de bons foyers, de bonnes vies ainsi que des bénédictions abondantes. Je ferai même de vous des rois et reines puissants dans le monde." N'aurait-il pas plutôt dit : "Frères, même si vous et moi devons être sacrifiés, Dieu veut sauver le monde. Devenons des champions pour le salut du monde."
Il est très facile aujourd'hui d'accepter Jésus-Christ comme le Fils de Dieu, parce que durant 2000 ans, le Christianisme l'a glorifié comme étant Dieu. Mais en ce temps-là, les aînés de la société ne l'acceptaient pas. Et les prêtres ne l'acceptaient pas non plus. Ils n'étaient pas moins intelligents que nous aujourd'hui. En fait, nous aurions probablement répété leurs erreurs si nous avions vécu à l'époque de Jésus de Nazareth. Ils n'ont vu en lui qu'un paria, un blasphémateur et un monstrueux hérétique. Ils ne pouvaient tout simplement pas reconnaître le Fils de Dieu.
Jésus avait été attendu pendant longtemps. Le Messie était attendu depuis 2000 ans. Mais lorsqu'il apparut enfin, il n'y avait personne pour l'accueillir. La foi du peuple d'Israël à l'époque de Jésus n'était pas moins puissante, pas moins fervente que ne l'est la foi des Chrétiens d'aujourd'hui. Nous savons toutefois que les gens fréquentés par Jésus n'étaient pas au niveau du reste de la société, qu'il se mulit aux prostituées, aux collecteurs d'impôts et aux pêcheurs. Nous connaissons le récit de cette jeune femme qui un jour avait versé un parfum précieux sur le corps de Jésus, puis lavé ses pieds avec ses cheveux. Si nous avions vu ces choses, combien d'entre nous peuvent dire avec piété qu'ils auraient accepté Jésus comme étant le Fils de Dieu ?
Jésus fit des déclarations qui rendaient sa crucifixion presque certaine. Il déclara que quiconque aimait sa famille davantage que Jésus n'était pas digne de lui, et cela signifiait rejeter tout le monde. Ainsi, tout le monde s'opposait à lui sous prétexte qu'il encourageait la division des familles. Les gens disaient que Jésus détruisait les liens familiaux et sociaux.
Les trois ans de ministère public de Jésus étaient très loin de l'ère messianique attendue. Personne ne comprenait la vraie mission du Christ. Les gens jugeaient le Fils de Dieu avec leurs yeux pécheurs, selon leurs propres standards terrestres. Et ils le traitèrent à leur guise. A Jérusalem, il arrivait à Jésus de se mettre en colère face au comportement immoral des habitants. Il renversa même les tables des changeurs de monnaie dans un moment de force. Suivant les critères normaux, il aurait dû être arrêté, et aucune Cour de Justice n'aurait justifié son action. Mais, sous la loi de Dieu, Jésus n'avait commis aucun péché. La loi civile n'est pas la loi céleste. Mais ce monde de péché ne pourra jamais accueillir le Christ dans sa pureté.
Comme je l'ai mentionné, tous les saints, tous les prophètes et tous les justes de l'histoire devaient en premier lieu se renier totalement, et s'abandonner à Dieu. Quand Dieu les appela, ils abandonnèrent leurs foyers, leurs biens, leurs familles et leurs nations. Dieu veut avoir Ses champions aux niveaux individuel, familial, tribal, national et mondial. Il a appelé Ses champions à chaque niveau. Et la qualification pour devenir champion de Dieu, quelqu'en soit le niveau, reste toujours la même. Il ou elle a besoin de la foi absolue et inlassable requise pour suivre les commandements de Dieu, où que cela puisse mener. Dieu a besoin d'une obéissance absolue à Sa volonté.
Il nous faut alors examiner quelle est la volonté de Dieu ? Pourquoi donne-t-Il tant d'épreuves à Ses champions ? Le salut de l'individu est certainement important aux yeux de Dieu. Dieu ne néglige pas cela. Cependant, tel n'est pas le but ultime de l'oeuvre de Dieu. La volonté de Dieu est le salut du monde ! Dieu a besoin d'un individu pour être Son champion en vue du but ultime du salut du monde. Dieu appela une famille pour être l'instrument du salut du monde. Dieu appela Son peuple pour réaliser le salut du monde. Dieu veut avoir une nation comme Son champion, en vue de l'accomplissement ultime du salut du monde.
Les hommes du temps de Jésus attendaient désespérément le Messie. Mais beaucoup ne pensaient qu'à leur propre gloire nationale. Ils ne comprenaient pas la mission universelle de Jésus-Christ. Le but de Dieu était d'envoyer le Messie au peuple choisi d'Israël, de sorte qu'il s'unisse au peuple choisi. Alors, les Israélites pouvaient devenir des soldats de la foi, afin de se battre pour accomplir le salut du monde.
Le fondement pour le Messie fut posé à travers Jacob, le champion au niveau de la famille, et à travers Moïse, le champion au niveau de son peuple. Finalement, le Messie vint dans la nation d'Israël. Il était destiné à être le champion de la nation et le champion du monde entier. Le but de Dieu n'est pas seulement le salut d'une Eglise ou d'une nation. La volonté de Dieu est de sacrifier le moindre pour le plus grand. C'est pourquoi, Il veut sacrifier l'Eglise ou la nation pour le monde. Si les Chrétiens d'aujourd'hui ne pensent qu'à leur salut personnel, leur propre Ciel et leur propre bien-être, alors ils ne vivent pas en conformité avec le but de Dieu. Si nous ne sommes concernés que par le salut de nos propres familles, nous ne sommes pas dignes de la bénédiction de Dieu. Si les hommes ne pensent qu'au bénéfice de leur seul peuple ou de leur seule nation, ils vont absolument à l'encontre de la volonté de Dieu.
Dieu vous donnera votre propre salut. Lorsque vous deviendrez le champion de Dieu pour le salut du monde, votre propre salut sera assuré. A l'heure actuelle, le nombre des Chrétiens représente probablement un septième de la population mondiale totale. Mais parmi eux, très peu sont des Chrétiens fervents. Et parmi ces Chrétiens fervents, combien luttent vraiment pour le salut de l'humanité ? Il nous faut tous nous dédier au salut du monde !
Dieu ne peut être satisfait de nous si nous menons nos vies d'une manière égoïste. J'ai personnellement rencontré Jésus, et j'ai reçu une révélation par laquelle j'ai appris que grande est la douleur de Dieu. Son Coeur est brisé. A notre époque, Dieu oeuvre sans relâche dans le dessein ultime du salut de l'humanité toute entière. Il a besoin de Ses champions pour réussir dans cette tâche. Le but de l'Eglise de Dieu est de sauver le monde entier. L'Eglise, l'Israël divine, est l'instrument de Dieu, et c'est ce fait très précis qui fut oublié du temps de Jésus.
Durant l'ère de l'Ancien Testament, les gens se servaient des choses de la création pour faire leurs offrandes. L'offrande physique était censée être effectuée sur une base nationale, le symbole du sacrifice universel pour l'humanité étant le Messie. Pourquoi le Messie est-il nécessaire en tant que consommation physique du sacrifice ? Le Messie Jésus-Christ s'offrit en sacrifice sur l'autel de la nation d'Israël, mais le Messie avait besoin d'êtres humains pour compléter le sacrifice, parce qu'ils étaient destinés à en bénéficier, non pas le Messie. Le Messie ne vient pas pour lui-même mais pour l'humanité. Le Messie universel vint dans la nation d'Israël, l'autel universel, et les hommes de l'époque étaient censés s'unir complètement à lui, et être ainsi offerts ensemble sur cet autel. Cependant, cette unité n'existait pas. Jésus fut offert en sacrifice sur l'autel, mais il n'y avait personne pour offrir ce sacrifice à Dieu. Il ne s'est trouvé personne d'uni à Jésus.
Quelle différence y a-t-il entre Jésus et les agneaux qui étaient offerts dans l'âge de l'Ancien Testament ? Les agneaux étaient ignorants, mais Jésus était pleinement conscient du mal que l'humanité avait commis, et de ce qui était nécessaire pour liquider ce péché ; en même temps, il ressentait une peine aiguë en tant qu'offrande. Avant Jésus, ce n'est ni l'offrande elle-même, ni les êtres humains qui comprenaient pleinement pourquoi une offrande était requise, et ce qui n'allait pas avec le lignage ancestral ; mais à l'époque de Jésus, l'offrande elle-même connaissait la totalité du péché de l'Homme.
Comment Jésus se fit-il l’offrande ? En montrant dans sa propre vie le chemin que l'humanité doit emprunter. En fait, Jésus voulait vraiment dire : "Ce que je suis en train de faire maintenant, c'est ce que vous devriez faire à ma place, mais comme vous ne comprenez pas, je dois vous le montrer." Quelle fut la voie empruntée par Jésus ? Etait-ce son style de vie que de se battre avec autrui ou de faire étalage de son pouvoir ? Ce n'est pas à travers la connaissance que Jésus enseigna les gens ; son enseignement était beaucoup plus profond. A n'en pas douter, il ne faisait pas étalage de sa richesse. En un mot, il montrait la voie à suivre pour accéder au Ciel. Quelle fut la voie empruntée par Jésus ? Le seul point crucial est de se sacrifier pour établir l'amour vrai.
Alors, pourquoi la souffrance et le sacrifice sont-ils devenus nécessaires ? C'est pour la même raison que celle qui nous amène à souffrir en ce monde après avoir commis quelque chose de mauvais. Nous avons si grossièrement violé la Loi divine de l'idéal que celui-ci est devenu impossible, et nous devons souffrir afin d'effacer ce manquement. Le Royaume des Cieux ainsi que l'amour se trouvant en l'homme et en la femme furent perdus, et Jésus montra que cela ne pouvait pas être retrouvé sans en payer le prix ; ce qu'il nous montra, c'est comment nous sacrifier. Pourquoi était-il nécessaire, pour lui comme pour tout le monde, de se sacrifier ? Au prix de sa propre souffrance, Jésus voulait nous montrer comment surmonter le péché.
Pensez-vous que les hommes pécheurs se sont réjouis parce qu'ils rencontraient enfin l'homme qui pouvait les libérer du péché ? Jésus apporta avec lui tout l'amour perdu, mais quand le Messie arrivera, quelle sera la réponse la plus probable ? Est-ce que les hommes seront heureux et oublieront ce qu'ils ont fait, ou bien est-ce qu'il leur faudra surmonter un grand émoi avant de pouvoir se sentir dignes d'aller vers leur Sauveur ? Une personne peut-elle ignorer ce qu'elle a commis de mauvais, et venir ainsi vers le Sauveur, ou bien devrait-elle ressentir un si grand remords sur la gravité du péché passé qu'elle ne saurait même pas comment se comporter correctement ? Lorsque nous réaliserons l'étendue de nos péchés, il est plus probable que nous tremblerons à la simple pensée de la différence impressionnante entre le Messie et nous-mêmes.
Quand le Messie apparaît pour liquider le péché, est-ce au pécheur qu'il appartient de dire au Messie comment faire ? Plutôt que de dire à Jésus ce qu'il devrait faire, nos sentiments devraient être tels que nous ne pourrions plus du tout parler. En le voyant, la première chose qu'il vous faut expérimenter est de verser tellement de larmes que vous ne pouvez même pas voir autour de vous. Après la Chute, l'humanité s'est trouvée entourée de tant d'obscurité qu'elle ne savait que faire, et ces larmes devraient tellement couler que vous ne pourriez voir ni faire quoi que ce soit. En même temps, nous devrions toutefois ressentir de l'espoir en nous.
Dans l'ère de l'Ancien Testament, les hommes offraient des sacrifices sans connaître leur signification, mais Jésus fit son sacrifice pour l'humanité en sachant qu'il allait mourir pour elle. Si un homme ou une femme est prêt(e) à mourir pour le Messie, alors la mort réelle ne sera probablement pas nécessaire. Cela a été une valeur traditionnelle dans le Christianisme, mais nous pouvons constater que, par rapport à ce standard, le Christianisme moderne a dévié de l'enseignement de Jésus. Nous pouvons renaître à la vie en étant complètement prêts à nous soumettre et à mourir sans rien demander. Si une personne est prête à mourir, alors cette personne se met à vivre, et elle peut demeurer au Ciel. C'est ce qu'a enseigné Jésus. Lorsque nous gagnons nos vies personnelles toutefois, ce n'est là que le commencement ; il nous faut alors mourir pour le reste de l'humanité. Et il nous faut établir une relation telle avec notre prochain, qu'il doit être prêt à mourir pour nous ; c'est sur un tel fondement que nous pouvons aller au Ciel.
Que se serait-il passé si l'ensemble des douze apôtres s'était porté volontaire pour être crucifié à la place de Jésus ? A quoi l'histoire du monde aurait-elle ressemblé ? Pensez-vous que Dieu n'aurait ressuscité que Jésus et non ses disciples ? Non, Dieu est impartial ; Il aime tout le monde, et Il les aurait certainement tous ressuscités. Les apôtres seraient-ils montés aux Cieux avec Jésus ? Ils n'auraient pas abandonné le monde, mais seraient retournés avec Jésus, et auraient aidé à faire renaître tous les êtres humains sur terre. Avant la Chute, les anges étaient constamment en relation avec le monde humain sur terre, et la même faculté aurait été attribuée aux apôtres.
Pourquoi Jésus est-il monté aux Cieux de lui-même ? Cela se produisit parce qu'il n'y avait personne qui soit prêt à mourir avec lui. Si chacun avait été prêt à mourir avec Jésus, Dieu aurait-il élevé la nation toute entière au Ciel avec Jésus ? Cela se peut, mais étant donné que Son but est de sauver le monde, Dieu aurait probablement décidé de créer le Ciel sur terre en cet instant précis. L'influence d'Israël se serait étendue à travers le monde en une courte période de temps. Si cela avait eu lieu, l'histoire humaine aurait alors culminé à l'époque, et le Christianisme n'aurait jamais eu à traverser un cours de sang versé. Dieu aurait commencé le Royaume des Cieux à ce stade, et Jésus n'aurait jamais eu à revenir.
Etant donné que Jésus monta seul au Ciel, il devint également nécessaire pour les apôtres et les disciples de verser leur sang et de mourir avant de pouvoir monter au Ciel. Après cela seulement, ils pouvaient avoir une relation profonde avec Jésus. Durant 400 ans, les Chrétiens durent littéralement verser leur sang. Beaucoup de gens se sont demandés pourquoi Dieu devait exiger le versement de sang et le martyre des personnes de religion ; il est clair maintenant que l'humanité toute entière dut emprunter le chemin qui fut celui de Jésus.
Lorsque Jésus-Christ fut crucifié sur la Croix, aucun de ceux qui l'avaient accepté n'était présent. Les prêtres ainsi que tous les disciples avaient disparu. Personne n'était là pour offrir Jésus en sacrifice sur l'autel. L'offrande et le sacrifice sont présentés à Dieu pour la cause de l'humanité, mais s'il ne se trouve personne pour en bénéficier, comment alors l'offrande peut-elle trouver sa valeur ? Le seul moyen possible pour le sacrifice de rester efficace consistait à considérer que l'esprit et le corps de Jésus étaient séparés.
De cette façon, le corps de Jésus représentait la nation, tandis que l'esprit de Jésus prit la position du sacrifice réel. Jésus rendit son sacrifice acceptable aux yeux de Dieu, en unissant son esprit à Dieu. L'offrande de Jésus fut acceptée en tant qu'offrande spirituelle ; le sacrifice qu'il offrit était un sacrifice spirituel. Depuis lors, Jésus a travaillé sur cette base afin d'établir un fondement spirituel, depuis la famille jusqu'à la société, la nation, et le monde, jusqu'au jour où l'offrande physique pourra être accomplie.
Etant donné que la nation en tant que telle n'a pu s'unir à Jésus, elle n'a pas été restaurée, ni établie comme la nation de Dieu. C'était la responsabilité de Jésus d'expier pour cela ; ainsi, Jésus fit un grand sacrifice, afin de maintenir et d'étendre la souveraineté de Dieu. Avec Jésus, l'ère de l'Ancien Testament consistant à venir à Dieu au moyen de sacrifices se termina, et une nouvelle ère commença dans laquelle Jésus lui-même devenait le sacrifice. Les Chrétiens aspirent à devenir un avec Jésus et avec Dieu, ce qui signifie que Dieu, Jésus et les êtres humains sont unis. Tel est le but du Christianisme.
En partant de ce principe, le Christianisme met l'accent sur l'unité avec Jésus-Christ, disant : "Aimez Jésus-Christ davantage que quiconque. En faisant cela, vous pouvez trouver le salut de la manière la plus directe, parce que Jésus a déjà posé la condition du salut spirituel. C'est pourquoi, en vous unissant à lui, vous pouvez rapidement atteindre le but."
Le Christianisme met l'accent sur la manière dont vous pouvez vous unir à Jésus-Christ par le coeur. Telles en sont la foi et la croyance centrales. Votre vie devrait être parallèle en tous points à celle de Jésus ; tel est le secret, partager jusqu'au chagrin de Jésus-Christ. Quand il est joyeux, vous pouvez être joyeux ; quand il travaille dur, et quand les tribulations et la souffrance viennent à lui, vous supportez cette souffrance avec lui. Ce type d'unité représente l'idéal chrétien.
Si les croyants sont le corps du Christ, peut-il alors exister plus d'une Eglise ? Il existe plusieurs confessions et catégories différentes de Christianisme, ce qui indique que le corps du Christ a été divisé. Ceci est inacceptable aux yeux de Dieu. C'est exactement comme si le corps de Jésus lui-même avait été taillé en pièces.
Sous le règne de Dieu, une offrande de plus doit être offerte, une offrande universelle et substantielle, qui ne soit pas divisée entre l'esprit et le corps. Ceci doit être accompli par les hommes dans l'unité, afin d'offrir un sacrifice vivant qui puisse être accepté par Dieu. Pour servir de fondement, le Christianisme doit être unifié en un corps. Telle est la première et la plus importante condition à remplir. Le coeur de Jésus-Christ souffre lorsqu'il voit que son propre corps a été divisé de manière si honteuse. Le Christianisme d'aujourd'hui se trouve dans la position du corps de Jésus, mais s'il existe un esprit, comment peut-il y avoir 1000 corps ? On devrait trouver un esprit et un corps.
Toutes les hiérarchies du Christianisme représentent-elles véritablement le seul corps du Christ ? Le pape à Rome, peut-il affirmer qu'il est complètement uni au Christ, et que l'esprit de Jésus et le corps du pape sont uns ? A l'origine, Dieu avait prévu que le pape soit l'unique corps symbolique de Jésus, représentant tous les Chrétiens du monde.
En réalité, il existe un vide entre Jésus et l'humanité, un vide qui ne peut être comblé, peu importe combien les hommes essayent de parvenir à l'unité. Puisque, voilà 2000 ans, l'esprit et le corps de Jésus ne furent pas sacrifiés ensemble, il est impossible pour les Chrétiens d'aujourd'hui d'être complètement unis à Jésus. Il nous faut accomplir une étape de plus, une étape gigantesque, afin de compléter l'offrande universelle prophétisée à travers laquelle le corps et l'esprit de Jésus sont totalement unis pour devenir le sacrifice vivant sur l'autel.
Jésus vint pour tout unir en un à travers son sacrifice. Il vous faut comprendre une chose très clairement : lorsque Jésus vint en tant que sacrifice vivant, aurait-il dû descendre pour s'unir au peuple, ou le peuple aurait-il dû monter pour s'unir à lui en tant que sacrifice ?
Demanderiez-vous à Jésus de venir à vous, en lui promettant de l'attendre fidèlement, ou bien diriez-vous : "Seigneur, restez simplement assis en ce lieu. Je me précipiterai à l'endroit où vous vous trouvez." ? C'est à nous qu'il appartient de bouger et d'agir. C'est ce que Dieu et Jésus attendent de nous. Jésus n'a pas dit qu'il se repentirait à notre place, et qu'il nous apporterait ensuite le Royaume des Cieux alors que nous resterions assis. Il déclara: "Repentez-vous, car le Royaume des Cieux est tout proche." (Matthieu 4 : 17) C'est à nous qu'il appartient de nous adapter. Jésus n'est pas venu pour être changé ; nous sommes ceux qui doivent être changés. Ce point doit être absolument clair.
Pensez à votre situation dans les mêmes termes que Jésus pensait à la sienne. Lorsqu'il parcourait les vallées d'Israël, Jésus ne se les représentait pas comme appartenant à quelqu'un d'autre. Il pensait, "Dieu est mon Dieu. Israël est ma nation. Ce sont mes gens." Son coeur était toujours d'un sérieux intense. Avez-vous le même état d'esprit ? Pensez-vous, "Dieu est mon Dieu. L'humanité est mon peuple, et je suis ici pour les sauver" ?
Quelles étaient la conviction et la philosophie de Jésus ? Ne faisait-il que prendre de bons repas et passer son temps de manière oisive, en prévoyant de mener une longue vie ? Jésus pensait ainsi : "Dieu est mon Dieu, les hommes sont mes frères, et ce monde tout entier attend d'être recréé par le Fils de Dieu. Je suis ici pour cette mission." Dieu pensait de la même manière que Jésus.
Jésus a voulu donner son héritage au monde chrétien, à ses frères et soeurs. Il a voulu donner à tout Chrétien la conviction suivante : "Dieu est mon Dieu, les êtres humains sont mes frères et soeurs. Ce pays m'appartient, et je suis responsable devant Dieu de le recréer d'une manière conforme à Sa volonté." Les dirigeants religieux à vision étroite, seulement intéressés à promouvoir leurs propres objectifs sectaires, se trouvent tellement dans l'erreur. Il nous faut hériter au contraire de la philosophie et de l'idéologie de Jésus. Le confessionnalisme n'est rien d'autre qu'un barrage routier pour Dieu. Il nous faut abattre toutes les barrières du sectarisme, afin de vraiment pouvoir atteindre les gens.
Si les représentants du clergé, qui donnent des sermons le dimanche matin, sont incapables de parler de Dieu comme de "mon Dieu", ou de l'humanité comme de "mon peuple", ou de ce monde comme du foyer d'une seule famille humaine, ce sont des hérétiques. S'ils ne parviennent pas à parler de ces choses avec conviction, ce sont des imposteurs.
Qui êtes-vous alors ? Sentez-vous que Dieu est "mon Dieu" ? Au-delà des frontières de l'Amérique, avez-vous pensé à toutes les terres vous appartenant ? Avez-vous jamais pensé, "Je suis responsable pour ce pays. Je dois m'investir pour restaurer ce pays aux yeux de Dieu." Tel est le genre de religion que Dieu a attendu. Il faut que nous nous sentions totalement responsables, comme si ce monde nous appartenait, car il n'existe personne d'autre pour en prendre soin : "Je dois prendre responsabilité, parce que les Eglises s'effritent aujourd'hui. Les jeunes sont moralement corrompus, de telle sorte qu'il me faut relever le défi. Je peux voir le monde s'effriter en raison de l'infiltration du communisme, et je dois donc être responsable pour le communisme." Il faut que chacun d'entre nous pense de cette manière.
Lorsque vous vous couchez, vous devez penser que vous êtes Jésus en train de se coucher : "Mon corps est le corps ressuscité de Jésus. Je suis en train de redonner vie au souffle de Jésus qui a été arrêté voilà 2000 ans." Est-ce là quelque chose de criminel à la lumière de la Bible ? Pas du tout. La Bible nous enseigne à ne faire qu'un corps avec Jésus ; Jésus enseigna ce qui suit : "Je suis dans le Père et (que) le Père est en moi" (Jean 14 : 10). Il dit également : "Je suis en mon Père et vous en moi et moi en vous" (Jean 14 : 20). Jésus voulait dire que n'importe qui peut devenir un représentant du Messie, une partie du Messie. Le fait que vous deveniez la manifestation physique du Messie est l'essence de l'idéologie de Dieu et de celle de Jésus. Dieu créa chacun de nous pour être un messie. Aussi longtemps qu'il existera des gens ayant besoin d'être sauvés, le titre de messie sera nécessaire.
Du discours de Sun Myung Moon, « la providence de Dieu dans les écritures »

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