jeudi 15 août 2019

La Naissance et la Jeunesse de Jésus


Au commencement
Jean 1.1-14
« Au commencement était le Verbe et le Verbe était auprès de Dieu et le Verbe était Dieu. Il était au commencement auprès de Dieu. Tout fut par lui, et sans lui rien ne fut...
Et le Verbe s’est fait chair et il a campé parmi nous, et nous avons contemplé sa gloire, gloire qu’il tient du Père comme Unique-Engendré, plein de grâce et de vérité. »
L’idéal de la création centré sur les êtres humains, dont Dieu voulait Se réjouir, n’a pas été réalisé sur cette terre à cause de la chute d’Adam et Ève, nos ancêtres. C’est à travers le Verbe que Dieu créa la vie dans son ensemble en six jours. Tous les êtres créés ont mis leurs espoirs dans un médiateur, un point central qui permettrait à toute la création de se déplacer si Dieu Se déplaçait et de se reposer lorsque Dieu Se reposerait. Si les êtres humains étaient devenus ce point central, l’histoire sur la terre ne se serait pas développée de manière chaotique.
L’espoir de Dieu était de voir un être émerger, susceptible de Le représenter et en mesure d’agir comme Son représentant. Dieu n’a pas seulement souhaité cela tout au long de l’histoire providentielle après la chute, ce fut le point central de Son espoir depuis l’époque de la création.
Jésus est venu comme l’incarnation du Verbe. Parallèlement, tout en se centrant sur l’amour de Dieu, il devait devenir l’incarnation de la vie... On trouve dans la Bible un verset qui dit : « Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie. » (Jn 14.6) Jésus est le Chemin, la Vérité et la Vie. En clair, en raison de la chute d’Adam et Ève, la parole de Dieu est retournée inchangée dans Son Esprit sans avoir pu être réalisée sur la terre, et Dieu a, de nouveau, transmis Sa parole à l’humanité à travers un homme vivant sur la terre... Avec l’apparition de Jésus, la parole qui avait été enfouie dans l’Esprit de Dieu a pu être transférée dans le cœur de Jésus. Il s’agit là de la plus joyeuse et de la meilleure nouvelle possible pour l’humanité.
Qu’est-ce que Jésus a bien pu ressentir lorsque, apparaissant comme l’incarnation substantielle de cette parole historique, il en a fait l’annonce ? Qu’y avait-il au fond de son cœur ? Jésus savait que les mots qu’il prononçait représentaient la volonté de la providence historique. Qui plus est, il ressentait la profonde dimension de cœur contenue dans ses paroles, traduisant ce qui était caché dans l’Esprit de Dieu. Il comprenait que ses paroles étaient celles qui commenceraient l’histoire divine de la recréation, laquelle se poursuivrait jusqu’à ce que la volonté de Dieu soit réalisée sur la terre pour toute l’éternité.
Jésus, l’incarnation de la vérité, déclara : « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie. » Quel but ces paroles étaient-elles censées évoquer ? Jésus s’exprimait ainsi afin que les êtres humains deviennent des incarnations du Verbe, tout comme lui. Cela ne pourrait se produire que s’ils croyaient en sa parole.
Sun Myung Moon, Soyons le peuple au service de Dieu, 2 février 1958
Le Fils unique de Dieu
Jean 3.16
« Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils, l’Unique-Engendré, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais ait la vie éternelle. »
La Bible appelle Jésus « le Fils Unique de Dieu » (Jn 3.18).
Qu’est-ce que cela signifie ? L’amour de Dieu est l’amour absolu. Jésus fut la première personne dans l’histoire en mesure de recevoir l’amour total de Dieu et d’incarner cet amour pour l’humanité.
Parce que Dieu accorda à Jésus le titre de « Fils Unique », il put devenir notre Sauveur. Jésus enseigna qu’il était le vrai Fils de Dieu du point de vue de l’amour. Par conséquent, ce n’est qu’en passant par Jésus que nous avons la faculté d’établir une relation d’amour [avec Dieu].
Sun Myung Moon, Les Vrais Parents et moi, 15 juin 1986
Dans le verset Jean 3.16, nous lisons :
« Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils, l’Unique-Engendré, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais ait la vie éternelle. » La partie la plus importante de ce verset est que « Dieu a tant aimé le monde ». Pourtant de nombreux chrétiens accordent la plus grande importance à la seconde partie du verset, oubliant ce qui est l’essentiel : à savoir que Dieu a tant aimé le monde. Dieu n’a pas aimé l’Église ou les individus au point d’envoyer Son Fils unique, mais Il l’a fait parce qu’Il a tant aimé le monde et l’univers. Ainsi Jésus est celui qui était censé sauver le monde. Lorsque nous croyons en Jésus, nous avons surtout le monde à l’esprit. Dieu est en Jésus et Jésus est en Dieu.
Sun Myung Moon, Perfection de la restauration par l’indemnité à travers la responsabilité humaine, 1er mars 1983
Jean 14.6
« Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie. Nul ne vient au Père sinon par moi.»
Jésus étant né sur le fondement d’un lignage purifié, sans le moindre lien avec Satan, il est vraiment le Fils de Dieu. C’est ainsi qu’il a finalement pu affirmer : « Je suis le Fils unique de Dieu. » Nul être humain semblable à Jésus n’est apparu auparavant au cours de l’histoire humaine...
« Je suis un avec Dieu », dit Jésus. « Qui m’a vu a vu le Père », ajoute-t-il. Dans le quatorzième chapitre de l’Évangile selon Jean, Jésus dit : « Je suis en mon Père et vous en moi et moi en vous » et : « Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui-là qui m’aime ; or celui qui m’aime sera aimé de mon Père ; et je l’aimerai et je me manifesterai à lui. » Ainsi Jésus est venu pour restaurer la position de l’amour sans péché, l’amour qui a été perdu depuis l’époque d’Adam. Ce fait n’a jamais été connu jusqu’à ce jour.
Il existe une raison, une raison très importante pour laquelle nul être humain ne peut aller au Père sans passer par Jésus. Il est notre seul pont, notre seul espoir, notre seul canal permettant d’atteindre Dieu. Jésus a pu ainsi déclarer : « Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie. Nul ne vient au Père sinon par moi. »
Il y a eu d’autres fondateurs de religions, d’autres sauveurs dans l’histoire, mais aucun d’entre eux n’est venu au monde en se reliant à Dieu comme un enfant à son parent, parce qu’aucun d’entre eux n’a eu un lignage purifié. Ni Bouddha, ni Confucius, ni le prophète Muhammad n’ont pu se réclamer d’un tel lignage. Par conséquent, la naissance de Jésus constituait vraiment l’espoir de toute l’humanité. C’est à travers sa personne glorifiée que nous sommes en mesure de recevoir une nouvelle vie et de connaître la résurrection.
Sun Myung Moon, Le nouveau Messie et la formule de Dieu dans l’histoire, 21 février 1972
La généalogie de Jésus
Matthieu 1.1-17
Livre de la genèse de Jésus Christ, fils de David, fils d’Abraham : Abraham engendra Isaac, Isaac engendra Jacob, Jacob engendra Juda et ses frères, Juda engendra Péréç et Zérah, de Thamar, Péréç engendra Esrom, Esrom engendra Aram, Aram engendra Aminadab, Aminadab engendra Naasson, Naasson engendra Salmon, Salmon engendra Booz, de Rahab, Booz engendra Jobed, de Ruth, Jobed engendra Jessé, Jessé engendra le roi David.
David engendra Salomon, de la femme d’Urie, Salomon engendra Roboam, Roboam engendra Abia, Abia engendra Asa, Asa engendra Josaphat, Josaphat engendra Joram, Joram engendra Ozias, Ozias engendra Joatham, Joatham engendra Achaz, Achaz engendra Ézéchias, Ézéchias engendra Manassé, Manassé engendra Amon, Amon engendra Josias, Josias engendra Jéchonias et ses frères ; ce fut alors la déportation à Babylone.
Après la déportation à Babylone, Jéchonias engendra Salathiel, Salathiel engendra Zorobabel, Zorobabel engendra Abioud, Abioud engendra Éliakim, Éliakim engendra Azor, Azor engendra Sadok, Sadok engendra Akhim, Akhim engendra Élioud, Élioud engendra Éléazar, Éléazar engendra Matthan, Matthan engendra Jacob, Jacob engendra Joseph, l’époux de Marie, de laquelle naquit Jésus, que l’on appelle Christ.
Le total des générations est donc : d’Abraham à David, quatorze générations ; de David à la déportation de Babylone, quatorze générations ; de la déportation de Babylone au Christ, quatorze générations.
Pourquoi l’arbre généalogique de la famille de Jésus a-t-il été décrit avec autant de détails dans la Bible ? Il révèle les efforts de Dieu destinés à créer un lignage purifié à partir duquel Jésus pourrait naître. Le combat d’Ésaü et de Jacob, la situation particulière de Rachel, la mère de Joseph, et l’histoire de Tamar sont tous significatifs. La Bible raconte certains faits qui semblent anormaux, mais ils ont été nécessaires afin que le lignage satanique soit éradiqué et permette à un nouvel ancêtre d’émerger.
Sun Myung Moon, Parents, enfants et le monde centrés sur chacun de nous, 5 juin 1983
Pour qu’un Fils naisse sur terre, portant la semence de la vie et de l’amour de Dieu, il lui faut une mère. Et la mère ne peut donner naissance à cet enfant de manière conventionnelle. La conception doit suivre la formule de la restauration. La coopération mère-fils dans la providence de la restauration est une préparation et une condition pour que le Fils de Dieu naisse de la semence d’une vie nouvelle, libre de l’accusation satanique. En établissant des conditions pour éviter les attaques de Satan, et en subordonnant le fils aîné qui représente le mal, la mère et le fils restaurent l’amour, la vie et la lignée qui ont été dominés par Satan.
Par exemple, Rébecca a trahi son mari Isaac et son fils aîné Ésaü en aidant son fils cadet Jacob à recevoir la bénédiction (Gn 27). Dieu S’est placé du côté de la mère et du fils et, bien qu’ils aient usé de méthodes qui, à première vue, pourraient paraître injustes, Dieu les bénit pour leurs actes.
Dans la famille d’Adam, Caïn et Abel se sont battus hors du sein de la mère. Leur querelle s’est achevée par la mort d’Abel, le deuxième fils. Puis vint Jacob. Grâce aux mérites de nombreuses personnes du côté de Dieu ayant offert des conditions d’indemnité et s’étant sacrifiées depuis l’époque d’Abel, Jacob fut enfin élevé au niveau qui était celui de l’humanité lorsque Satan commença à la dominer. Puis Jacob eut affaire à son propre frère jumeau, Ésaü. Au gué du Yabboq, Jacob établit la condition de victoire spirituelle sur l’ange (Gn 32.28). Et, en ayant triomphé d’Ésaü (Gn 33), qui était dans la position de corps substantiel de l’archange, Jacob fut béni comme premier vainqueur de l’histoire et reçut le nom d’« Israël ». Mais il avait déjà atteint l’âge de quarante ans.
Satan a semé l’amour dévié en Ève, qui a donné naissance à une vie mauvaise. C’est pourquoi il fallait que Dieu purifie le sein d’une mère d’où pourrait naître le Fils céleste. Cette période de purification pour la séparation d’avec Satan devait commencer dès la conception et se poursuivre jusqu’à l’âge de quarante ans. Aussi, bien que Jacob ait été victorieux, les conditions n’étaient pas toutes réunies. La mère qui assuma la responsabilité de compléter ces conditions fut Tamar.
Tamar avait épousé Er, le fils aîné de Juda (Gn 38). Mais Er déplut à Dieu et mourut. Suivant la coutume de l’époque, Juda donna à Tamar son deuxième fils, Onân, afin qu’ils conçoivent un enfant pour Er. Mais Onân sachant que l’enfant de Tamar ne serait pas le sien, jeta sa semence sur le sol. C’était une faute aux yeux de Dieu et Onân mourut.
Puis Tamar voulut Shéla pour mari, mais Juda ne lui accorda pas son troisième fils. Juda pensait que ses deux fils étaient morts à cause de Tamar, aussi craignait-il la mort de Shéla et la fin de sa lignée. Cependant Tamar était convaincue qu’elle devait porter la lignée du peuple élu.
Sun Myung Moon, Vue du Principe sur l’histoire providentielle du salut, 16 avril 1996
Tamar se déguisa en prostituée et coucha avec Juda, son beau-père. En se livrant à cette action, la foi de Tamar triompha de celles de son beau-père et de son mari, dans le but de perpétuer le lignage de Dieu. Il s’agissait là d’un acte risqué, révolutionnaire de sa part. C’est à travers elle que fut restaurée la relation du frère aîné et du frère cadet.
Sun Myung Moon, Calcul total ou récit historique de la providence de Dieu, 25 décembre 1994
Deux frères, Péréç et Zérah, luttaient ensemble dans le sein de Tamar. Au moment de l’accouchement, le frère qui devait plus tard être appelé Zérah sortit sa main du ventre de sa mère. Pour indiquer clairement celui qui était né le premier, la sage-femme lui noua un fil rouge autour du poignet... Cependant, alors que le fil rouge venait d’être noué, une lutte s’engagea dans le sein de Tamar au cours de laquelle Péréç repoussa violemment Zérah vers l’intérieur, ce qui lui permit de naître le premier ! C’est ainsi que le nom Péréç signifie « celui qui poussa sur le côté ».
La victoire remportée par Jacob [le cadet] sur Ésaü [l’aîné] fut consommée dans le sein de la mère, Tamar, à travers Péréç et Zérah. Désormais, la restauration était achevée dans ce lignage et Satan, dès la conception elle-même, ne pouvait plus émettre aucune revendication. Cet arbre familial a continué sans interruption durant deux mille ans, jusqu’à la naissance de Jésus. Vous le voyez, Dieu avait préparé un fondement totalement purifié afin qu’en temps opportun Il puisse avoir un enfant sans péché à travers ce lignage que Satan ne pouvait plus revendiquer...
Après quatre mille ans d’histoire biblique remontant à la chute d’Adam et Ève, le temps était finalement propice à la venue du Messie. C’est Marie qui fut choisie pour accomplir la providence la plus extraordinaire aux yeux de Dieu. Elle représentait le point culminant de toute l’œuvre de Dieu à travers quatre mille années de l’histoire biblique et le pinacle de cette providence.
Sun Myung Moon, Le jour de la victoire du Ciel, 4 octobre 1979

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