lundi 18 novembre 2019

Préparation pour l’avènement du Christ


Préparation pour l’avènement du Christ
Isaïe 11.10
Ce jour-là, la racine de Jessé, qui se dresse comme un signal pour les peuples, sera recherchée par les nations, et sa demeure sera glorieuse.
En préparation de la première venue du Christ, Dieu avait envoyé le prophète Malachie 430 ans à l’avance, pour éveiller chez le peuple élu une forte attente messianique. En même temps, Dieu avait incité les juifs à réformer leur religion et approfondir leur foi pour faire les préparatifs intérieurs nécessaires en vue de recevoir le Messie. Parallèlement, Dieu fit naître chez les peuples du monde entier des religions adaptées à leur situation et leur culture locales, leur permettant de faire les préparatifs intérieurs pour recevoir le Messie. En Inde, Dieu établit le bouddhisme grâce à Gautama Bouddha (565-479 av. J.- C.), pour un nouveau développement à partir de l’hindouisme. En Grèce, Dieu inspira Socrate (470-399 av. J.-C.) et ouvrit le brillant âge de la civilisation de la Grèce classique. En Extrême-Orient, Dieu suscita Confucius (v. 551 av. J.-C. – v. 479) dont les enseignements posaient les règles de l’éthique humaine. Jésus devait venir sur ce fondement de préparation au niveau mondial, et par ses enseignements, il devait rassembler le judaïsme, l’hellénisme, le bouddhisme et le confucianisme. Il devait unir toutes les religions et civilisations en une seule civilisation mondiale fondée sur l’Évangile.
Présentation du Principe divin, Parallèles 6
Le bouddhisme en Inde, le confucianisme en Chine et le zoroastrisme en Perse étaient des religions d’une influence prépondérante en Orient. Les spiritualistes de ces religions auraient pu naturellement reconnaître qui était Jésus.
227.81, 10 février 1992
Jésus était originaire d’Asie par son lignage, mais étant donné qu’il perdit son corps en Asie, son héritage se déplaça dans une direction opposée, à savoir vers la civilisation occidentale centrée sur Rome, conformément à un cours de restauration basé sur l’indemnité. À l’origine, si Jésus n’était pas mort sur la croix, il aurait incité Israël à créer une sphère religieuse unifiée avec le bouddhisme en Inde et le confucianisme en Extrême-Orient, centrée sur son enseignement. La sphère religieuse devait d’abord créer l’unité car les responsables religieux de haut niveau communiquent avec le monde spirituel et connaissent l’orientation du Ciel. Pour cette raison, si Jésus avait acquis pour Israël un certain degré d’indépendance vis-à-vis de Rome, et unifié les peuples divisés dans les territoires du Moyen-Orient (où ils représentaient les douze tribus d’Israël), il aurait certainement été à même d’accueillir et d’embrasser l’Asie.
229.174-75, 12 avril 1992
L’Annonciation
Luc 1.26-40
Le sixième mois, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, du nom de Nazareth, à une vierge fiancée à un homme du nom de Joseph, de la maison de David ; et le nom de la vierge était Marie. Il entra et lui dit : « Réjouis-toi, comblée de grâce, le Seigneur est avec toi. » À cette parole elle fut toute troublée, et elle se demandait ce que signifiait cette salutation. Et l’ange lui dit : « Sois sans crainte, Marie ; car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu concevras dans ton sein et enfanteras un fils, et tu l’appelleras du nom de Jésus. Il sera grand, et sera appelé Fils du Très-Haut. Le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père ; il régnera sur la maison de Jacob pour les siècles et son règne n’aura pas de fin. »
Marie était une femme à la foi révolutionnaire qui lui permit de répondre à la volonté de Dieu. Étant donné que la chute avait été initiée par l’archange Lucifer, un autre archange [Gabriel] devait aider à transmettre la révélation de Dieu à Marie. Ève avait écouté la parole de l’archange Lucifer et avait chuté. Cette fois,
Marie devait absolument croire au message de Dieu communiqué par l’archange Gabriel et l’assumer en conformité avec la restauration par l’indemnité. Marie, au péril de sa vie, devait être totalement convaincue du message de l’archange : « Voici que tu concevras dans ton sein et enfanteras un fils, et tu l’appelleras du
nom de Jésus. Il sera grand, et sera appelé Fils du Très-Haut. » (Lc 1.31-32)
La position de Marie était semblable à celle d’Ève dans le jardin d’Éden avant la chute. Marie et Joseph étaient fiancés, donc pas encore mariés ; Adam et Ève se trouvaient également dans une période de fiançailles durant leur adolescence ; ils étaient frère et sœur, mais appelés à se marier le moment venu. Un archange avait conduit Ève à commettre la chute ; désormais, un autre archange conduisait Marie vers Dieu dans le but d’accomplir Sa volonté. Leurs positions respectives étaient rigoureusement semblables.
Les êtres humains ayant hérité de l’acte déchu comme s’il s’agissait d’une tradition normale, il fallait que le même acte se répète pour Dieu selon le cours de la restauration. En conséquence, Marie trompa celui qui devait devenir son mari, et trompa également son père. Croyez-vous que Marie était en mesure d’expliquer à son père ou à Joseph la manière dont elle avait conçu son enfant ? Elle aurait risqué sa vie, parce qu’à cette époque, une femme adultère était lapidée à mort.
Marie avait conçu Jésus parce qu’elle avait hérité du fondement victorieux établi par Rébecca et Tamar. À travers ces trois femmes, toutes les conditions d’indemnité avaient été accomplies pour que naisse le Fils de Dieu. Satan ne pouvait donc émettre une accusation quelconque concernant la naissance de l’enfant. C’est ainsi que, déjà dans le sein de Marie, Jésus était le Fils Unique de Dieu.
92.289-90, 18 avril 1977
Mais Marie dit à l’ange : « Comment cela sera-t-il, puisque je ne connais pas d’homme ? » L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi l’être saint qui naîtra sera appelé Fils de Dieu. Et voici qu’Élisabeth, ta parente, vient, elle aussi, de concevoir un fils dans sa vieillesse, et elle en est à son sixième mois, elle qu’on appelait la stérile ; car rien n’est impossible à Dieu. » Marie dit alors : « Je suis la servante du Seigneur ; qu’il m’advienne selon ta parole ! » Et l’ange la quitta.
En ces jours-là, Marie partit et se rendit en hâte vers la région montagneuse, dans une ville de Juda. Elle entra chez Zacharie et salua Élisabeth.
Marie, qui était fiancée à Joseph, reçut le message surprenant selon lequel le Messie verrait le jour à travers elle (Lc 1.31). À cette époque, une femme non mariée qui se retrouvait enceinte pouvait être mise à mort. Mais Marie accepta d’accomplir la volonté de Dieu avec une foi absolue en disant : « Je suis la servante du Seigneur ; qu’il m’advienne selon ta parole ! » (Lc 1.38)
Marie se confia au prêtre Zacharie, un membre de sa famille extrêmement respecté. L’épouse de Zacharie, Élisabeth, par la grâce de Dieu était enceinte de Jean le Baptiste. Elle salua Marie : « Bénie es-tu entre les femmes, et béni le fruit de ton sein ! Et comment m’est-il donné que vienne à moi la mère de mon Seigneur ? » (Lc 1.42-43) C’est en ces mots qu’elle témoigna de la prochaine naissance de Jésus.
C’est ainsi que Dieu informa, avant quiconque, Marie, Zacharie et Élisabeth de la naissance du Messie. Ils avaient tous la mission cruciale et absolue d’accomplir la volonté de Dieu et de servir Jésus. La famille de Zacharie invita Marie à demeurer chez elle. Jésus fut conçu dans la maison de Zacharie.
Élisabeth et Marie étaient cousines du côté maternel. Mais selon la providence de Dieu elles étaient considérées comme des sœurs, Élisabeth étant l’aînée [Caïn] et Marie la cadette [Abel] ; Marie bénéficia de l’aide d’Élisabeth en présence de Zacharie.
À travers cette coopération, la famille de Zacharie indemnisa au niveau national le manque d’unité entre Léa et Rachel dans la famille de Jacob (Gn 29.30), ce qui permit la conception de Jésus.
Pour la première fois dans l’histoire, le Fils de Dieu put naître sur terre, libre d’accusation satanique et dans des entrailles préparées.
Matthieu 1.18-21
Or telle fut la genèse de Jésus Christ.
Marie, sa mère, était fiancée à Joseph : or, avant qu’ils eussent mené vie commune, elle se trouva enceinte par le fait de l’Esprit Saint. Joseph, son mari, qui était un homme juste et ne voulait pas la dénoncer publiquement, résolut de la répudier sans bruit.
Alors qu’il avait formé ce dessein, voici que l’Ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ta femme : car ce qui a été engendré en elle vient de l’Esprit Saint ; elle enfantera un fils, et tu l’appelleras du nom de Jésus car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »
C’est ainsi que naquit le Fils Unique de Dieu, le bénéficiaire du premier amour de Dieu.
Marie devait réaliser une chose qui dépassait le sens commun, peu tolérée sous la loi de cette époque. Marie, Élisabeth et Zacharie avaient été ébranlés spirituellement. Ils devaient assumer la révélation venue de Dieu et croire inconditionnellement qu’il s’agissait bien de Sa volonté et de Son désir.
Bien que le Fils de Dieu ait pu naître sur terre, il avait besoin d’un mur de protection pour grandir en sécurité dans le monde satanique et accomplir la volonté divine. Dieu avait espéré que ces trois personnes de la famille de Zacharie établiraient un fondement de protection. Il faut considérer de nombreux points pour comprendre avec combien de sérieux ces trois personnes devaient s’employer à protéger et à servir le Fils de Dieu et combien de temps elles auraient dû être unies.
La Bible dit que Marie demeura avec Élisabeth environ trois mois, puis qu’elle s’en retourna chez elle (Lc 1.56). Après cela, il n’est plus fait mention dans la Bible d’aucune communication entre Marie, Élisabeth et Zacharie. À partir du moment où Marie quitta la maison de Zacharie, les difficultés commencèrent pour elle et pour Jésus. La famille de Zacharie aurait dû être jusqu’au bout un mur de protection pour Jésus...
Peu de temps après, Joseph découvrit que Marie était enceinte. Quelle ne fut pas sa surprise en constatant que Marie, sa fiancée bien-aimée, sans avoir eu de rapports avec lui, était revenue enceinte après une absence de trois mois. Il était bien naturel que Joseph demande à Marie de qui était l’enfant qu’elle portait. Que se serait-il passé si Marie avait tout expliqué candidement ? Si elle avait tout révélé, c’était la fin d’un clan. Aussi Marie répondit-elle simplement qu’elle était enceinte de l’Esprit Saint.
Puisque Marie avait décidé d’offrir sa vie pour cette mission divine, Dieu vint à son aide. Un ange apparut à Joseph dans un rêve, lui conseillant de ne pas craindre de prendre Marie pour épouse. La grossesse de Marie commença à être visible des gens qui la côtoyaient. Que se serait-il passé si Joseph avait déclaré qu’il n’y était pour rien ? Mais Joseph était un homme juste. Il croyait en la révélation de Dieu et défendit Marie, disant qu’il était le père de l’enfant. Marie fut peut-être ridiculisée d’être enceinte durant ses fiançailles, mais elle échappa à la lapidation.
Joseph, qui aimait Marie, la protégea de cette façon au début. Toutefois, au plus profond de son cœur, il était anxieux. Après la naissance de Jésus, ses doutes concernant le père de Jésus ne firent que croître avec la souffrance de son cœur. Comme Jésus grandissait, sa relation de cœur avec Joseph devint de plus en plus distante. Cela provoqua de nombreux problèmes familiaux. Jésus était considéré comme un fils illégitime et, privé de la protection de la famille de Zacharie et de l’amour de Joseph, en grandissant, son cœur connut une solitude indescriptible.
Sun Myung Moon, Vue du Principe sur l’histoire providentielle du salut 16 avril 1996

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